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L’annonce par le Président de la République d’un retour possible à la semaine de quatre jours démontre, quelles que soient ses intentions, que le dossier des rythmes scolaires n’est pas clos. Cette annonce a suscité un espoir chez les enseignants qui voient la possibilité de remettre en cause la réforme des rythmes scolaires qui, avec les décrets Peillon/Hamon et les PEDT, impose la tutelle des élus en matière d’organisation des horaires, la confusion scolaire/périscolaire, une dégradation des conditions de travail de tous…
Aujourd’hui le projet de décret ministériel (soumis à l’avis des syndicats lors du CSE du 8 juin), tout en s’inscrivant dans le cadre des décrets Peillon/Hamon et en étendant les possibilités de dérogation, permet aux communes qui le souhaitent de revenir à une semaine scolaire de 24h d’enseignement réparties sur 4 jours de 6 heures.
Il indique également que « ces dérogations peuvent s’accompagner d’une adaptation du calendrier scolaire national ». La possibilité d’adapter le calendrier scolaire national, déjà prévue par le décret Hamon, est ainsi confirmée : les communes pourraient instaurer « des semaines de 8 demi-journées comprenant au moins cinq matinées ou sur moins de vingt-quatre heures hebdomadaires ». Le principe national des 36 semaines de classe est remis en cause, certaines communes pourraient instaurer un raccourcissement des congés scolaires !Ce serait donc à chaque commune ses « rythmes » et son calendrier scolaire. C’est la poursuite de l’offensive contre l’école de la République, contre notre statut national.
Pour FO, ce qui est à l’ordre du jour c’est le rétablissement de la semaine à 4 jours sur tout le